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2012

Choregraphie : Béryl Breuil

Interprétation : Steve Paulet, Béryl Breuil

Musique : Brahim Kerkour 

2012

 

Soutiens et Coproductions :

Hostellerie de Pontempeyrat,  Fondation Royaumont/PRCC , Micadanses , CND, Programme FORMAT

 

croî(t)re

Une lente épopée à la recherche de ce qui croît, de ce qui fait croître, de ce qui fait croire.

 

Deux danseurs-porteurs, une multitudes de graines germées, un son issu de la résonnance des lieux.

Des présences humaines, végétales et sonores se rencontrent et tentent de se fabriquer un temps et un lieu commun.

Contraintes tout au long de leur parcours par d'infimes rapports de force, de poids, d'équilibre précaire, elles laissent apparaître les mutations constantes et les relations changeantes qui se tissent entre elles : complémentarité, soutien, contrôle, affinités...

L'histoire s'écrit, silencieusement.

 

 

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photo : Laurent Paillier , Saison Musicale de l'Abbaye de Royaumont, 2012

Hostellerie de Pontempeyrat - Sortie de Résidence - Août 2013

 De la naissance à la mort, une infinité d'actions imperceptibles à l’œil ne cessent d’agiter et de transformer chaque parcelle de matière végétale et animale en ré-agençant silencieusement ses qualités, sa taille, son poids, son aspect, pour l’amener au plus près de sa forme prédéfinie. Ce processus se déroule dans une interaction constante avec le milieu, qui rend possible cet accomplissement tout en le contraignant fortement.
 

Ici, des présences humaines, végétales et sonores se rencontrent et croissent simultanément, chacune à sa manière.

Elles se posent, se disposent, se transportent, s’observent, s’écoutent, tentent de trouver un temps commun.

Contraintes tout au long de leur parcours par d’infimes rapports de poids, d’équilibre et de placement, en transition perpétuelle, elles laissent apparaître les relations changeantes qui se tissent entre elles : complémentarité, soutien, contrôle, perturbation, et tant d’autres…

L’histoire s’écrit, silencieusement.

Rien de spectaculaire dans ce processus de mutation tranquille, si ce n’est la constante négociation entre les forces en actions : poussée, résistance, équilibre, chute (…), qui peuvent à tout moment infléchir le cours de des choses et amener un évènement imprévu, une forme nouvelle.
 

Ces jeux de nuance quasi impressionnistes laissent à l’aléatoire une place importante. La partition chorégraphique inclut déséquilibre, chutes et inconforts comme autant de sujets d’adaptation pour les danseurs. La partition musicale compose en direct avec la résonnance propre au lieu, à travers un jeu de captation et de retours entre micro et enceintes.

Résonnances vibratoires et résidus organiques viennent ainsi doucement peupler l’espace, transferts d’attention et micro-évènements se succèdent et dessinent petit à petit une fragile évolution.

 

 

L

 

photo : Laurent Paillier, Abbaye de Royaumont, 2012

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